Il y eut ce fatras
De promesses et de sel
Déposé sur tes lèvres
Par des bouches aimées
Il y eut le chant des corps
Et l' hallali des sexes
Qui se dressaient humides
Jusqu' à fendre en un cri
L' ombre pâle de tes cuisses
Il y eut des rêves de bal
Et de robes de fête
Sous un ciel étoilé
Et con
Puis la vie à zéro
Epinglée au velours
Dans le brouillard laiteux
D' un matin
De décembre
...
etrange cette rupture "et con", j'avoue m'interroger...
RépondreSupprimerVous n' insultez jamais le ciel toutes les fois qu' il vous ment.. ?
RépondreSupprimer:)
Les brouillards de décembre semblent en effet bien tristes après le début du poème, qui parlait de l'harmonie des corps. Mais on nous avait prévenu: tout n'est que fatras de promesses.
RépondreSupprimer