dimanche 4 septembre 2011

Fatras



Il y eut ce fatras
De promesses et de sel
Déposé sur tes lèvres
Par des bouches aimées
Il y eut le chant des corps
Et l' hallali des sexes
Qui se dressaient humides
Jusqu' à fendre en un cri
L' ombre pâle de tes cuisses
Il y eut des rêves de bal
Et de robes de fête
Sous un ciel étoilé
Et con
Puis la vie à zéro
Epinglée au velours
Dans le brouillard laiteux
D' un matin
De décembre
...

3 commentaires:

  1. etrange cette rupture "et con", j'avoue m'interroger...

    RépondreSupprimer
  2. Vous n' insultez jamais le ciel toutes les fois qu' il vous ment.. ?
    :)

    RépondreSupprimer
  3. Les brouillards de décembre semblent en effet bien tristes après le début du poème, qui parlait de l'harmonie des corps. Mais on nous avait prévenu: tout n'est que fatras de promesses.

    RépondreSupprimer