lundi 31 octobre 2011

Sur les rails

Midi à Brest
Crachin têtu
Un Pré vert
Sous l' asphalte
T' en souviens-tu
Barbara ?

Des mains s' agitent
Comme des oiseaux
Il fera beau
Là-bas

Mais le temps
La misère
Ailleurs c' est comme ici
La même buée
Sur le coeur
Qu' un doigt fiévreux
N' en finit pas
De dissiper
Il a calé sa tête
Mais le roulis du train
Ramène inexorablement
Sa joue gonflée
A mon épaule
Il dort
Oliver Twist
Sur les genoux
Je n' ose plus un geste
De peur de casser le seul rêve
D' un  homme dont je ne sais rien
Montparnasse
Terminus
Des gens pressés me bousculent
Je voudrais n' arriver jamais
Quand je sais que personne
Ne m' attend
Sur le quai

3 commentaires:

  1. " Et ne m' en veux pas si je te tutoie
    Je dis tu à tous ceux qui s' aiment
    Même si je ne les connais pas [...] "

    J' y étais moi. Mais tu es passée sans me voir

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  2. :-)
    ça m' apprendra à marcher le nez dans mes godasses..

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  3. Ce quai où personne n'attend, quelle tristesse !

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