Pour l' enfant nue du bord des fleuves
Qui l' âme à son ouvrage
Et le sourire ailleurs
Pousse d' un bout de bois doux
Des bateaux en papier
Qui ne sauraient rien
Des naufrages
Je suis née pour cela
Comme à chaque aube encore
Je veux croire aux promesses
D' un été qui s' étire
Tu es venue les yeux ouverts
Je l' ai voulu
Depuis je sais
On ne naît pas
On tombe
Infiniment
...
j'ai été cet enfant et j'ai fait ce court voyage au rythme de vos mots, mais j'ai bien peur d'être entraîné dans cette chute...
RépondreSupprimerBeau poème et belle chute...
RépondreSupprimerC' est aussi la sensation qu' éprouvent les bébés girafes en venant au monde !
Gballand: N' ayez crainte, il y a toujours moyen de s' accrocher.. :)
RépondreSupprimerVincent: Au moins, elles ne peuvent se plaindre qu' on leur a menti :)
Après, elles font comme nous, elles tendent leur cou vers le ciel.. :)
Tiens, je m'aperçois, en venant voir votre réponse, que je parle de moi "au masculin". Étrange, je vais me pencher sur la question ;.)
RépondreSupprimerUne re-naissance ?
RépondreSupprimer:)
Tomber d'un état à un autre ?
RépondreSupprimerMais toujours se relever et repartir.
Beau texte.
Tomber, se relever, repartir, oui. Pas d' autre choix de toute façon :)
RépondreSupprimerBienvenue Saravati. Et merci..
On tombe
RépondreSupprimerInfiniment
La vie ne serait donc qu'une chute vertigineuse ?
Tout serait derrière nous? C'est fort possible, finalement. Autrefois était l'enfance et ses bateaux en papier qui ne coulent jamais...
On tombe, oui.. On ne fait même que cela: à pic, de haut, des nues ou de Charybde en Scylla, rarement pile et souvent amoureux... :)
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