mercredi 4 janvier 2012

Clair-obscur

Je te parle
En silence
Et nue
Un ange peut-être
Une araignée fébrile
De sa filière
Tisse la toile
Et garde nos secrets
Qui es tu
Quel visage
Le vent t' a t'il donné
Quelle ombre
Au bord des cils
Ont tracé
Tes grands arbres noirs

Sur le chemin qui court
De ta forêt à la mienne
Nous allons
Comme des lièvres aux aguets
Mais nos ailes
Ne se touchent pas
...

6 commentaires:

  1. Beau texte, plein de mystère, sur le silence et les fils secrets qui se tissent, comme ceux qui unissent tous les lecteurs de poésie.

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  2. Feuilly: .. les fils d' or, oui

    Vincent: j' aime toujours autant votre sens du raccourci.. :)

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  3. Il y a tant de douceur dans ces mots-là...

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  4. Hêtre funambule, hêtre fulgurant, tissant et enlaçant sous la lune les fils ligneux de sa mémoire corps d’attente et d’endurance

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  5. Vincent: il semble que le sujet s' y prêtait..

    Michèle: " corps d' attente et d' endurance ".. on ne saurait trouver de mots plus justes

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