Je te parle
En silence
Et nue
Un ange peut-être
Une araignée fébrile
De sa filière
Tisse la toile
Et garde nos secrets
Qui es tu
Quel visage
Le vent t' a t'il donné
Quelle ombre
Au bord des cils
Ont tracé
Tes grands arbres noirs
Sur le chemin qui court
De ta forêt à la mienne
Nous allons
Comme des lièvres aux aguets
Mais nos ailes
Ne se touchent pas
...
Beau texte, plein de mystère, sur le silence et les fils secrets qui se tissent, comme ceux qui unissent tous les lecteurs de poésie.
RépondreSupprimerMagnifique
RépondreSupprimerFeuilly: .. les fils d' or, oui
RépondreSupprimerVincent: j' aime toujours autant votre sens du raccourci.. :)
Il y a tant de douceur dans ces mots-là...
RépondreSupprimerHêtre funambule, hêtre fulgurant, tissant et enlaçant sous la lune les fils ligneux de sa mémoire corps d’attente et d’endurance
RépondreSupprimerVincent: il semble que le sujet s' y prêtait..
RépondreSupprimerMichèle: " corps d' attente et d' endurance ".. on ne saurait trouver de mots plus justes