vendredi 13 décembre 2013

Qui ( 2 )

Quel masque choisis-tu
Dans ce jeu d' ombres
Quand nos langues déliées
Viennent lécher la blessure
Jusqu' à l' antre moussue
Des secrets ?

Souvent, nous restons sur le seuil

4 commentaires:

  1. Seul est le masque. Masques de masques, indissociablement mêlés à nos figures de chair, masques mouvants, masques rieurs, masques figés, menant une cavalcade grotesque dans le seul monde où ils peuvent vivre, le monde obscur de la lourdeur et de la profondeur. Et même si quelques paroles apaisent dans une lumière sombre les déboires de l'être, les portes restent cependant fermées. Et si parfois, ces portes hermétiques derrière lesquelles les cris sont mille fois étouffés accueillent une voix étrange, seuls les reflets changeants d'une lueur sombre tracent la géographie trompeuse d'une vérité à nouveau fuyante, tue et celée : les masques moqueurs ou tristes chantent à nouveau leurs chansons ridicules au cœur d'une nouvelle cavalcade absurde et bouffonne.

    Portes de portes, masques sur masques, la nudité n'existe pas.

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  2. Le fond de notre corps n'est ni le cultivé ni l'apprivoisé ni la société ni la langue. C'est la débâcle. Nous sommes cul par-dessus tête sans tête ni cul...

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  3. Une terre sauvage.. la dernière peut-être :)

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