jeudi 2 janvier 2014

Qui ( 6 )

Laisse là le manteau
De fauvette apeurée
Et balaie devant l' âtre
La suie des mauvais jours

Pour Lui
Tu avais confié tes légendes
Au passeur
De pensées

3 commentaires:

  1. Et au loin
    Du fond des bosquets humides
    L'oiseau.
    Son chant scande toujours
    Le temps des fables
    Mais maintenant il se dépose au bord des choses.
    Car c'est seulement du seuil et
    Entre des mains trop pauvres
    Que nous recueillons les reflets de l'être
    Qui s'y meut.


    RépondreSupprimer
  2. Les mains nues et pauvres de nous même.. condition essentielle à toute approche, toute rencontre
    Merci Cléanthe pour ces mots là et pour tous les autres, sans exception :)

    RépondreSupprimer
  3. Merci Agnès de pouvoir les entendre. Et de sentir ce qui s'y agite.

    RépondreSupprimer