samedi 4 janvier 2014

Qui ( fin )


Rabats le clair linceul
Sur la plaie de tes os
Ton sang vif d' amoureuse
Ta main n' a rien saisi

La nuit n' était pas assez vaste
Pour y loger ton rêve
D' écume


( à Vous.. )



6 commentaires:

  1. La nuit est un monde abrégé
    L'héritage qu'on y pose
    N'y trouve nul repos
    Alors que les rêveries
    S'y bercent
    Dans la muette écume
    De l'absence.

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    1. Aussi parfois, s' y bercent des rêves majuscules..

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    2. Des rêves majusculaires
      Rouges houles,
      Vagues vents de béryl
      Sur des spirales
      Salée
      Dorment comme
      Des miroirs d'émeraudes.


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    3. Nulle autre couleur que le rouge en effet
      Houle et rêves anthémis..
      :)

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  2. "Ta main n' a rien saisi" dites-vous. Mots qui renvoient au premier texte, dont ils constituent comme un écho douloureux :

    " Comment savoir
    Quelle forme avaient ses mains
    Et ce qu' il en faisait ?"

    D'un côté un rêve de caresses, de l'autre l'impossibilité de l'amour.

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