lundi 23 février 2015

Secret des îles ( 6 )


( Comment te dire ? Il me semble que l' onde avait craché ses couleuvres jusqu' aux brouillards givrants de ses gouffres marins... )

Ile
Environnée de mer
Toi dont la ronce n' atteint pas le fruit

Défais, par mes doigts, l' éclisse
Et libère en un songe
Ma bouche aventureuse

La houle sur les amants

7 commentaires:

  1. Il est bon, c'est vrai, de s'aimer d'île en île, larguer les amarres, libérer les éclisses, ferler les voiles, prendre les ri(re)s... et couper les ronces au pied: les couleuvres, telles des marées sinueuses, trouveront leur chemin.

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  2. Prise de ris, ferler... grâce à vous JC, mon vocabulaire maritime s' étend comme le tourmentin par coup de chien. :)

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    1. jean-claude legros26 février 2015 à 06:44

      Je n'ai aucun mérite: je n'aime pas la mer mais la littérature, oui! Je termine un incontournable:"Le navire de bois" de Hans Henny Jahnn (chez José Corti).- Merci à MF de me l'avoir fait découvrir -. Le vocabulaire (marin) demande un bon dictionnaire. Quant au petit foc (ou, auparavant, le perroquet de beaupré), il qualifie aussi le pétrel, cet oiseau qui fuit le gros temps, dont le nom vient de Petrus, Pierre...car son vol s'apparente à la marche de St-Pierre sur l'eau du lac de Génésareth. Ce que j'en dis, hein!

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    2. Encore un incontournable inconnu de moi..
      Misère ! La liste de ce qu' on voudrait lire s' agrandit au fur et à mesure que le temps diminue..

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  3. Les sirènes antiques avaient visage humain et corps d' oiseau.
    Je préfère les ailes à la queue de poisson :)

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  4. Oh! Je ne pensais qu'aux chants irrésistibles.... (ni ailes, ni queue, tu sais ce qu'il arrive à l'alouette...)

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