lundi 30 mars 2015

Secret des berges ( 3 )


Dans le soir qui ondule je te parle et mes mots
Se perdent avant la mer

( j' ai tant rêvé, pourtant, de ces eaux de safran
et des grands sapins noirs
qui s' écartent radieux
offrant pour lit le ciel
à nos corps soudain graves )

Rouge est la blessure
Tandis que je mâchonne
Et l' absence
Et son cri

Par ton souffle délier le poème
Du vent qui le conduit

2 commentaires:

  1. La mer alors a-t-elle ôté la fleur de l'âme ou la flamme de l'heure?

    RépondreSupprimer
  2. :)) non JC, bien sûr que non.. ni la fleur, ni la flamme

    RépondreSupprimer