mercredi 19 août 2015

Au sang de l' endormi ( 1 )


Nul sommeil ne m' égare dans ce lit comme une île
Où ton corps est un ciel
Mêlé d' algues
Libres mes doigts délivrant tes méduses
Mon souffle sur ta gorge

Le soleil tombe en grappes
Je remue à ton seuil

Dans l' allongement du jour, tu bouges avec le sable

5 commentaires:

  1. Des lits qui sont des îles, ou l'inverse, et des algues des chevelures peut-être, toi qui délivres des méduses, où nous emmènes-tu, sirène?...

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  2. Sans aucun doute dans un champ magnétique où les corps, comme les mots doux, s'attirent. N'est-ce pas le sommeil, l'île, en somme?

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  3. Sur l' île en pierre d' aimant, le sommeil est une longue absence..

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    1. Sauf si l'aimant suscite le rêve et si l'aimant attire l'aimé

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